vendredi 15 mai 2009

Le Sutrama, ce fameux transport collectif!*



Bienvenue à Bamako! Bienvenue sur les goudrons bondés, là où peu de codes de la route règnent!!!!
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Etant donné que ma famille d'accueil est assez loin de l'ONG où on travaille, je dois utiliser le sotrama pour aller et revenir du travail... certains diront que les taxis ne sont pas chers ici et que c'est plus confortable... mais le défi m'intriguait et j'ai choisi de vivre à fond l'expérience et de me familiariser avec cet étrange engin!

Finalement, c'est si abordable et source de tant d'aventures cocasses que je suis sous le charme!


Tout d'abord, il faut se pointer sur le bord du goudron, n'importe où et attendre qu'une petite caravane verte se pointe au loin (tous les sotramas sont verts mais ne servent pas tous au transport des gens, quelques fois c'est du bois ou des poules!!!)

Alors, on fait signe au Prentikè (l'apprenti à bord qui gère le tout, fait payer les clients et se charge de dire au chauffeur quand arrêter) qu'on veut qu'il arrête ou bien on peut aussi lui crier où on va, par exemple "Faladjié!!!!", c'est ce que je dois dire le matin pour me rendre au travail!!!

L'entrée se trouve sur le côté comme une mini-van chez nous, mais il n'y a pas toujours une porte (!!!) et quand il y en a une, son mode de fermeture ou d'accrochage est souvent louche ou quelque peu broche à foin...

Bref, une fois entré dans cet espace exigüe et après avoir fait les salutations d'usage, le défi est de se trouver une place pour mettre ses fesses et ses affaires... ouf... à 40°, être tout cordé en rang d'oignons dans une carcasse de métal qui zigzague entre les motos, les gens qui traversent n'importe où et les vendeurs de patentes à gosse frites ou froides... C'est pas mal d'être au coeur d'une société qui bouge, qui vit et qui me partage sa réalité, parfois lourde, mais souvent remplie d'humanité...

Durant le trajet, je regarde aux alentours, j'observe les gens et parfois je jase avec mes amis de rang d'oignons...

Puis je me prépare à payer (100 FR CFA environ 25 cennes) car lorsqu'on approche de notre destination on paye selon la distance et enfin, si le Prentikè a bien compris évidemment, on se faufile entre les jambes, parfois la roue de secours et les paquets des gens pour atteindre la sortie et hop... le sourire étampé dans face, je salue les gens sur le bord de la route et marche doucement vers l'ASDAP ou ma maison...

En terminant, je remercie les Maliens qui m'aident à chaque jour à m'y retrouver... des inconnus qui, pour quelques secondes, deviennent des alliés si précieux...

A bientôt pour d'autres aventures de toubabous!!!

3 commentaires:

  1. allo ma soeur! comme je constate tu vas super bien et je suis très heureuse que tu adores ton expérience avec les maliens. tu me fais rire et pleurer quand je lis tes commentaires, tes anecdotes et ta vie de tout les jours et comme dirais quelqu'un qui ta écrit, tu t'exprimes vraiment bien et nous avons vraiment l'impression d'être avec toi...c super xxx je t'aime

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  2. Moi aussi je t'aime ma soeur... et je suis si fière de toi pour tes cours d'ambulancière!!! Je suis convaincu que tu as fais le bon choix... je t'imagine vraiment dans cette job.. t'es si forte!!! Bravo encore!!! bisoux et à bientôt!!!

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  3. Moi aussi je t'aime ma soeur... et je suis si fière de toi pour tes cours d'ambulancière!!! Je suis convaincu que tu as fais le bon choix... je t'imagine vraiment dans cette job.. t'es si forte!!! Bravo encore!!! bisoux et à bientôt!!!
    Claudia

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